Les légumes lacto-fermentés

La recette de Marie-Françoise :

Recette de lacto-fermenté pour tous ceux qui ne savent pas quoi faire des navets, radis blancs, céleris raves, betteraves crues… Bref, pour ceux qui ont besoin d’idées pour les légumes racines de l’hiver.

Les légumes lacto-fermentés, c’est bon pour le corps, ça permet de manger des légumes crus prédigérés par de gentilles bactéries gourmandes.

Vous avez déjà mangé des légumes lacto-fermentés au moins une fois dans votre vie (en plus des yaourts qui ne sont pas des légumes) : si si, la choucroute, mais la choucroute crue, celle que personne n’a encore abîmée avec du vin blanc de la sur-cuisson et je ne sais quoi d’autre.
La choucroute c’est du chou blanc râpé conservé dans son eau grâce à une sacrée bonne dose de sel pendant au moins trois semaines dans un récipient hermétique. Et que se passe-t-il sous le couvercle pendant ce temps-là ? Les bactéries, en plein délire anaérobique, grignotent les légumes et transforment le glucose qu’ils contiennent en acide lactique, un super conservateur naturel : les légumes restent croquants, sont digestes et les vitamines sont préservées.

Allez hop on se lance :

On évalue au pif, en fonction de la quantité de légumes, le nombre nécessaire de pots en verre, porcelaine, grès ou autres (pas de métal bien sûr !). Le pot doit impérativement fermer hermétiquement. Le plus simple c’est le pot en verre avec joint caoutchouc et clips qui coincent le tout.

On stérilise les pots ou on les lave bien. On laisse sécher tout seul à l’air libre.

On lave ses légumes, on n’épluche pas sauf si on y tient. On les sèche. On les râpe. Ou on en fait des rondelles bien fines, ou des confettis, ou des lamelles, ou… bref faut que ça soit fin.

On tasse les légumes dans le pot. On ne va surtout pas plus haut que les bords. On se garde une marge d’au moins 1 cm avant le haut du pot.

Puis on dilue du gros sel des salins de Giraud ou de Guérande, au choix du moment que c’est du vrai sel pas raffiné, avec en proportion 30 grammes de sel pour un litre d’eau (idéalement l’eau du puits mais bon, on fait ce qu’on peut, le robinet c’est toujours mieux que l’eau en plastique). Diluer le sel dans un litre d’eau dans une bouteille en verre, c’est pas mal. On secoue en rythme jusqu’à dissolution et on verse délicatement l’eau salée dans le ou les pots. On est attentif à bien laisser l’eau envahir l’espace dans le pot et remplacer la moindre bulle d’air… On tasse. On tasse bien, on y va franchement, on tasse, tasse, tasse et retasse. Mais attention on n’oublie pas le centimètre de sécurité en haut du pot !

On ferme bien son bocal joint en caoutchouc clips. Et voilà, c’est fait !

À partir de là, il faut juste être patient.

On laisse le bocal dans un coin de la cuisine à température ambiante pendant 10 jours maximum. C’est pas complètement idiot de prévoir de laisser le pot sur une assiette creuse pendant ses 10 jours, on ne sait jamais, des fois que…

On regarde le travail des bactéries…

Et sans ouvrir le bocal, on le range dans un coin du cellier, de la cave, du placard, bref un endroit idéal pour conserver (pas de variation de température, pas de soleil plein feu, etc.). On patiente 1 mois si on peut, 6 ou 12 si on y arrive, et on ouvre un pot !

Et là, on fait comme on veut, salade, condiments accompagnateur, on grignote directement à même le pot, bref, au choix, mais attention on met le pot ouvert au frigo et on le déguste en 3 ou 4 semaines…

Le radis Daïkon des Biergarten

Je suis ravie d’avoir trouvé ces beaux radis Daïkon dans mon panier. Je ne peux pas nier mes origines bavaroises, car on utilise ce gros radis blanc pour une recette traditionnelle qu’on peut déguster partout à Munich en été dans les Biergarten («Bar» au ciel ouvert à l’extérieur, avec de grands arbres). En fait, je me demande si ce radis est vraiment du Japon ou s’il n’est pas plutôt de Bavière :-).

Bref, je voudrais partager cette recette avec vous.

1. Laver et éplucher finement le radis avec un économe.

2. Le couper en fines tranches, un peu en diagonal, mais attention, chaque tranche est coupée jusqu’à la moitié du radis. Il reste donc entier ! (Voir Photo étape 1)

3. Ensuite, tourner le radis et couper l’autre moitié en fines tranches, chaque tranche allant jusqu’à la moitié du radis. (Photo étape 2)

Le résultat est donc un radis entier, mais qu’on peut plier comme un accordéon, car les tranches coupées se chevauchent légèrement. (Voir photo étape 3)

4. Saler avec environ une cuillère à café le tour du radis et le laisser «suer» 15 à 20 minutes. Presser l’eau du radis et le servir entier. Chacun se coupe le morceau qu’il veut.

5. En accompagnement, et là vous comprenez l’intérêt de le manger en Biergarten, une tranche de pain bien beurrée avec de la bière.

Bon appétit !

Rita

Étape 1

Étape 2

Étape 3

Programme de glanage/anti-gaspillage de l’association Zéro déchet Sud Luberon

Sophie, dans le cadre de l’association Zéro Déchet Sud Luberon, nous informe qu’ils ont un programme de glanage/anti-gaspillage, notamment en lien avec les Restos du Cœur et le Secours Populaire à Pertuis… ça fait écho à nos histoires de carottes d’hier. Si vous avez des plans « glanage », faites-passer l’info !

La BD « Amapien-ne, pourquoi pas moi ? » : une BD pour découvrir les AMAP

Grâce à la coopération de 6 réseaux d’AMAP et aux dons de 319 contributeur-trices sur la plateforme de financement participatif Zeste, Gabriel, notre citoyen-futur amapien a pu prendre vie, faire ses premiers pas et même découvrir le fabuleux monde des AMAP !

Nous sommes heureuses et heureux de vous présenter la bande dessinée réalisée par le scénariste et dessinateur, Jean Leveugle, dans le cadre du projet « Les AMAP en BD », porté par plusieurs réseaux régionaux d’AMAP (voir ci-dessous).

Une coopération inter-régionale a été lancée début 2017 afin de créer cet outil de communication grand public. Plusieurs amapien.ne.s et salarié.e.s des réseaux d’AMAP se sont mobilisé.e.s sur ce projet pendant plus de 9 mois.

Vous êtes amapien.ne et ne savez pas toujours comment parler de votre expérience (en AMAP) autour de vous ? Votre AMAP cherche à diffuser son message sur son territoire ? Vous êtes un.e citoyen.ne et avez envie de découvrir les AMAP ?
Cette BD est faite pour vous !
Lien vers la version électronique

Carpaccio de courgettes

proposé par Claudie.

Grâce aux petites courgettes d’il y a 2 semaines, j’ai eu envie de les faire crues, elles étaient si attirantes !
J’ai donc tenté un carpaccio de courgettes. Voilà comment j’ai fait :

J’ai lavé les courgettes, j’ai enlevé le pétiole et le petit point d’orgue de l’autre côté.
Je les ai coupées dans le sens de la longueur en très fines lamelles (soit couteau, soit mandoline).
Je les ai déposées sur un plat plat.
Je les ai enduites d’une bonne huile d’olive + de l’huile au basilic d’une recette précédente, de fleur de sel et j’ai délicatement saupoudré de poudre de cumin.
Au bout d’un moment, j’ai un peu touillé tout ça, puis j’ai bien disposé les lamelles sur l’assiette, j’ai recouvert l’assiette d’un film plastique. Et elles sont restées au frigo 36 heures environ.

Désolée, ne connaissant pas le résultat, je n’ai pas fait de photo avant de goûter ce soir, et une fois que j’ai goûté, je n’allais pas vous faire la photo d’une assiette vide…

J’aime bien le cumin, je suppose qu’on peut faire un carpaccio avec d’autres épices au choix.
En tout cas, petites comme cela, elles sont délicieuses crues.

Bon appétit

Claudie

 

Suite à l’envoi de cette recette, alerte sur le plastique envoyée par Sophie :

Le film plastique que vous mettez sur vos courgettes assaisonnées d’huile d’olive, est bourré d’additifs (métaux lourds, conservateurs, chimie diverse, etc., etc. la liste est parfois longue) pour qu’il soit brillant, transparent, souple et résistant (des bisphénol aussi, etc., etc.) ces additifs migrent dans le gras. Donc méfiance maximum pour tous les films plastiques et autres plastiques au contact avec de l’alimentaire, gras ou / et acide !
Pour les contenants en plastique genre «tipaware» si vous en avez, regardez le logo, c’est un triangle, au milieu il y a un chiffre, il faut privilégier les chiffres de 2, 4 et 5. Les autres sont à écarter.

Le verre, c’est le top!

Amicalement,

Sophie Golvin pour Zéro Déchet Sud Luberon

Les aubergines par Dora, une autre façon…

Les faire griller entières au four, comme pour un caviar, en ayant pris soin de les piquer avant avec une fourchette pour éviter qu’elles n’explosent en vol.

Les retourner pour éviter que la peau brûle. 15 min environ, selon la taille de l’aubergine. Il faut qu’elle soit molle.

Après je les ouvre en deux et je mets sur chaque moitié, sel huile d’olive petits morceaux de fêta, olives noires 1 ou 2, menthe ciselée et poivre.

Je sers froid.

Léger et savoureux.